Darknet : un réseau avantageux pour les journalistes ?

Les rumeurs sur le Darknet se révèlent nombreuses dans le monde. Certaines disent qu’il tient son origine de dissidents chinois voulant s’échapper de la censure en Chine. D’autres quant à elles affirment qu’il a été créé avec une levée de fonds de 1,2 million de dollars en 2012 et est considéré actuellement comme étant l’un des seuls systèmes de navigation permettant un anonymat absolu.

Comment accéder au Darknet ?

Peu importe comment il a vu le jour, le Darknet souvent appelé aussi DeepWeb désigne une collection de sites web non indexés.
Ce qui veut dire qu’il n’est pas accessible via Google, Yahoo et les autres moteurs de recherche habituels. Il en est de même pour les navigateurs web connus, dont Chrome, Firefox et tout le reste. Pour y entrer, vous devez disposer d’un outil particulier comme le navigateur Tor Browser, une version modifiée de Firefox. Vous pouvez également recourir à certains moteurs de recherche spéciaux tels que Not Evil, Onion.City ou Scirus pour ce faire. Mais leur efficacité laisse quand même à désirer. Vu la façon plutôt compliquée d’y aller, le Darknet peut donc être défini comme un coin sombre ou de préférence une face cachée de l’internet classique. Y a-t-il alors des avantages particuliers de le visiter au lieu de consulter ce dernier ? En bref, la réponse est oui, mais il est encore plus avantageux pour les individus œuvrant dans certains domaines, dont le journalisme. Découvrez ainsi à travers cet article à quel point cette fameuse partie du web est bénéfique pour les journalistes.

Le Darknet

Les journalistes peuvent-ils dégoter des informations difficiles d’accès à l’aide du Darknet ?

Le métier des journalistes peut être des fois extrêmement dangereux. Pour obtenir certaines données ou nouvelles pertinentes, il se peut en effet que ces professionnels soient obligés de se rendre dans des zones, voire des pays risqués dans le monde. Ces derniers peuvent être ceux où la guerre fait rage si on ne parle que de la Syrie et tout le reste. Pour éviter le pire, certains de ces journalistes optent pour la communication à distance avec les personnes susceptibles de se trouver à ces fameux endroits. Ces individus sont donc censés leur fournir toutes les informations utiles dont ils ont besoin à propos de tel ou tel évènement marquant. Seulement, ces personnes peuvent être parfois victimes de censure et ne peuvent ainsi être contactées par autrui en dehors de l’État où elles résident. Le téléphone et l’internet traditionnel ne serviront pas de ce fait à grand-chose dans ce cas puisque soit la ligne est coupée, soit elle est surveillée par les autorités du pays en question. Heureusement, le Darknet est là pour venir à la rescousse des journalistes.

En recourant à cette face cachée du web, ces experts en la matière pourront alors communiquer sans le moindre risque avec ces individus se trouvant dans d’autres pays en tout anonymat. Ils pourront obtenir toutes les informations dont ils ont besoin en toute liberté et sans que personne ne le sache. De plus, ils peuvent échanger n’importe quels types de fichiers avec leurs correspondants et quelle que soit leur taille vu que le Darknet s’utilise à peu près comme l’internet classique. Mais outre les communications secrètes, ce coin sombre et profond du web regorge également de blogs contenant des données intéressantes permettant aux journalistes de se renseigner sur les pays totalement fermés, entre autres la Corée du Nord. En conclusion, le Darknet se révèle donc bel et bien avantageux pour les professionnels œuvrant dans le journalisme. Mais il ne l’est pas moins pour tout le monde qui souhaite se mettre en liaison avec autrui avec une discrétion totale.